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De l’an mil ne reste aujourd’hui qu’un rêve d’orient, transformé par la folie des hommes en flots sanguinolents. Malgré la sincérité naïve de la majorité des croisés, ne se dégage qu’une odeur nauséabonde de cupidité et de corruption de ces barbaries perpétrées au nom d’un tout-puissant. De cette époque, nous vient cette étrange habitude de croire aux promesses de vagues prophètes enrubannés. Chimères agitées aux yeux des foules prêtes à céder à la tentation du martyr.

N’en déplaise à certains, il arrive parfois que même la maison de Dieu doive passer sous les fourches caudines de l’Histoire. N’en reste alors qu’une foi en lambeau, pervertie par les intrigues des robes pourpres. Des lieux où seuls restent des idoles enfenestrées qui regardent d’un œil torve les oiseaux s’abattre sur un sol dépouillé de sa dernière once d’humanité.

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