Pourtant, mon ombre me renvoie aujourd’hui l’image d’un homme qui s’effondre, se recroqueville sur lui-même, au contraire de ce dôme granitique qui semble vouloir s’élancer encore plus loin dans le ciel alpin. Entouré par ces couleurs de feu automnales, mon esprit divague dans un mélange improbable de déserts arides, de neiges éternelles et de littérature surannée d’une comtesse qui n’aurait sans doute jamais imaginé qu’un kabyle de 20 ans viendrait s’éteindre à petit feu au pied du toit de l’Europe.