Le début des années 80 marque le déclin de la bonneterie. La mode change,
les coûts de production augmentent et la concurrence des pays émergents
entame la rentabilité de l'entreprise. Après deux longues décennies d'agonie,
la bonneterie du Parc, accablée par une dette de 17.5 millions d'euros,
baisse pavillon à tout jamais. Tout le matériel a été laissé sur place
et notamment une quantité importante de colorants pour les fils de tissage.
L'humidité s'est chargée ensuite de tresser une multitude de circonvolutions
colorées qui sont un plaisir pour les yeux.